Maxcîme Bréchet à la rencontre d’Initiatives Solidaires

Maxcîme Bréchet à la rencontre d’Initiatives Solidaires

Vidéo réalisée dans le cadre d’un stage professionnel dispensé par l’INA.

L’association Initiatives Solidaires a vu le jour en 2013 à Aubervilliers.
L’année d’après, elle ouvre un atelier Bois-Métal intitulé Revalorisation-Transformation. Il est encadré par un artiste-sculpteur Christian Grisinger. Maxcîme Bréchet est allé à sa rencontre.

 

Commentaires de la vidéo.

Christian

« A mon avis, ce n’est pas la peine de les faire à la vibreuse. On va juste nettoyer le noir là… »

Cet artiste créé et sculpte depuis 35 ans. Il a l’amour des belles choses, le gout du travail bien fait… Et son savoir-faire, maintenant, il s’attache à le transmettre. Depuis 2014, il encadre des personnes en difficulté.

Christian

« J’ai voulu lier à la fois cette passion de la création et ce travail social, de pouvoir transmettre cette passion à ces gens qui ont eu des parcours chaotiques. »

43 personnes sont en insertion professionnelles.
Tous ont eu un parcours difficile.

Néné vient de Guinée, les raisons de son départ, elle ne les raconte pas. Ici elle a pris un nouveau départ et surtout un nouveau métier.

Néné

« Je me suis intéressée à ce travail parce qu’il me plaît beaucoup. Je ne l’ai jamais fait dans ma vie mais quand je suis venue à l’atelier, je l’ai vraiment appris et là ça m’a plu. Je continuerai toujours à le faire. Je fais beaucoup de choses. Je fais des lampes. Je travaille avec beaucoup d’hommes, je suis la seule dame, d’abord.»

Quand à Joël, informaticien il y a 20 ans, il est allé de boulots en boulots, et de galères en galères, aujourd’hui il compte bien transformer sa vie et la dédier à créer.

Joël

« Ca va faire 2 ans et demi que je suis à Initiatives Solidaires pour me mettre à mon compte d’ici début 2017 pour réaliser des socles, enfin, justement, faire des sculptures comme ça. J’ai récupéré un sens-interdit un peu cabossé. Et, je vais essayer d’en faire une selle »

L’objectif d’Initiatives Solidaires est de réapprendre à ces personnes les codes du travail, le rythme et les contraintes d’une collaboration en équipe. Ils sont salariés et leurs créations sont vendues à leur juste valeur.

Christian

« Pour les gens que nous accompagnons dans un parcours d’insertion, pour eux aussi c’est une vraie reconnaissance quand ils voient une lampe qui vaut 200, 300, 400 euros qui se vend. Ils se rendent bien compte, eux qui ont été souvent mis à l’écart de tout parcours professionnel ou qui ont été dévalorisé dans leur travail, dans leur vie, se rendent compte que leur travail plaît.»

Ces artisans dans la seconde chance ont constitué une véritable caverne d’Ali Baba, objets aussi originaux les uns que les autres, objets uniques, de véritables œuvres d’art.

Christian

« Ici, vous avez de marquer avec Erik Akopyan, Qader et Néné Diallo, donc les 3 personnes qui ont travaillées sur cette pièce »…

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